Après Ingrid Bergman (A Woman Called Golda) et Anne Bancroft (Golda’s Balcony à Broadway), c’est au tour de l’actrice britannique d’interpréter « la Dame de fer israélienne » Golda Meir. Et la transformation physique est saisissante.
Ce film appartient à la catégorie des biopics genre ambitieux, dans lequel Golda Meir est au cœur de la guerre du Kippour. Première femme Premier Ministre d’Israël, et de santé fragile, elle était à la tête d’un conseil de guerre exclusivement masculin. « Pour beaucoup, elle était la mauvaise femme au mauvais endroit, au mauvais moment », expliquait récemment Guy Nattiv, réalisateur du film, mis en boîte bien avant le conflit actuel. « Golda n’est pas montrée comme un personnage totalement lisse dans le film, elle a commis des fautes et des erreurs. Mais elle a toujours pris ses responsabilités. Ce que les dirigeants politiques ne font pas aujourd’hui. », a-t-il ajouté.
« Elle a été injustement dénigrée en Israël mais n’a jamais rejeté la responsabilité sur quiconque pour les erreurs qui ont pu être faites », a renchéri Helen Mirren devant la presse. « C’était une dirigeante totalement dévouée sans être ivre de pouvoir, ou encore moins dictatoriale. »
Sortie de ce film très attendu dans nos salles ce 3 janvier.