Deux films belges à la 64e Semaine de la Critique de Cannes!

La 64e édition de la Semaine de la Critique de Cannes sera sérieusement belge, avec au programme Kika, premier long métrage de fiction d’Alexe Poukine, et en ouverture, L’intérêt d’Adam de Laura Wandel!

Section parallèle incontournable du Festival de Cannes, la Semaine de la Critique fait régulièrement la part belle au cinéma belge, on se souvient récemment des sélections de Dalva, Le Syndrome des amours passées, Julie zwijgt ou Il pleut dans la maison. 

La 64e édition de la Semaine ouvrira en beauté avec la projection du nouveau film de Laura Wandel, L’Intérêt d’Adam. C’est une belle histoire qui unit la cinéaste belge et le Festival de Cannes, où elle présenta en 2014 en Compétition son court métrage Les Corps étrangers, puis en 2021 son premier long métrage, Un monde, en Sélection officielle dans la section Un certain regard, et où elle prit part en 2022 au jury de la Cinefondation.

L’histoire de L’Intérêt d’Adam? Suite à une décision de justice, Adam, 4 ans, souffrant de malnutrition a été placé à l’hôpital. Lucy, infirmière en cheffe pédiatrique, autorise Rebecca, la maman d’Adam, à rester près de son fils malgré un temps de visite strictement limité par la juge. Lorsque Rebecca s’entête et refuse de quitter Adam, les choses se compliquent. Dans l’intérêt de l’enfant, Lucy fera tout pour venir en aide à cette mère en détresse. Les deux femmes sont incarnées par Léa Drucker (inoubliable dans Jusqu’à la garde, L’Eté dernier, Close, et bientôt irrésistible dans Le Mélange des genres de Michel Leclerc) et Anamaria Vartolomei (la révélation de L’Evènement d’Audrey Diwan, Lion d’or à Venise, vue dans L’Empire de Bruno Dumont, Maria de Jessica Palud, Le Comte de Monte Cristo, bientôt à l’affiche de Traffic de Teodora Ana Mihai).

@Maxence Dedry

Alexe Poukine quant à elle s’est largement fait connaitre par son travail documentaire aussi pertinent que limpide, qui emprunte à la fiction pour donner à voir comprendre et ressentir le réel, que ce soit dans Sans frapper ou Sauve qui peut. Une approche déjà testée sur un format fiction dans le court métrage Palma, Prix spécial du Jury et Prix d’interprétation au prestigieux Festival de Clermont-Ferrand, entre autres. Son premier long métrage de fiction, Kika, est porté par la comédienne française Manon Clavel, que l’on a pu voir dans La Vérité de Hirokazu Kore Eda découvert à Venise, ou Petit frère de Leonor Serraille, sélectionné en Compétition à Cannes, et que l’on apercevra bientôt dans Le Répondeur de Fabienne Godet. L’histoire? Alors qu’elle est enceinte, Kika fait face à la mort soudaine de son compagnon. Complètement fauchée et le coeur en bouillie, elle hiérarchise ses priorités : 1. ⁠⁠trouver de l’argent rapidement 2.⁠ ⁠⁠sortir de la merde Culottes sales, godes-ceintures et parents névrosés vont l’aider. Contre toute attente.

On retiendra également la sélection du film Imago du cinéaste tchétchène Déni Oumar Pitsaev, coproduit en Belgique par Need Prod, ainsi que du film français Nino de Pauline Loquès, à l’affiche duquel on retrouve la jeune comédienne belge Salomé Dewaels.

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