La belle histoire continue. Une formidable histoire d’amour entre Dead Man Talking et les différents publics qui le découvrent en avant-première. D’abord l’exceptionnel triomphe bruxellois à l’UGC de Brouckère (qui programmera officiellement le film dès mercredi, c’est un évènement). Ensuite le chaleureux accueil liégeois ponctué par une deuxième standing ovation dans le cadre, cette fois, d’un multiplexe plus habitué à diffuser des blockbusters américains. Résultat : le Kinépolis de Rocourt proposera aussi le film dès mercredi.
Enfin, la projection au Festival International du Film Francophone de Namur qui a littéralement tremblé sur ses fondations samedi soir.
[Lire ICI notre toute fraîche analyse du film]
Jean-Luc Couchard et madame. Leur copain Charlie Dupont est venu les soutenir et découvrir en fin le film.
À Namur, un bouche à oreille très enthousiaste avait poussé en masse les festivaliers jusqu’à Maison de la Culture, prise d’assaut très longtemps avant le démarrage de la séance. Conséquence inéluctable : une salle bondée, balcons compris pour accueillir l’équipe du film presque au complet, dans sa configuration bruxelloise donc, avec Virginie Efira, Pauline Burlet, Jean-Claude Dubiez, Denis MPunga, Jean-Luc Couchard, Olivier Leborgne, Patrick Ridremont et le producteur/compositeur Sylvain Goldberg.
Patrick Ridremont songeur, son producteur Sylvain Goldberg facétieux joue à « je te tiens, tu me tiens ».
Au cœur d’une tournée promo comme on en a rarement vu dans le paysage médiatique francophone (mention spéciale à Valérie Cornélis, une attachée de presse qui fait des débuts tonitruants dans le cinéma belge), cette nouvelle projection était aussi une nouvelle source d’angoisse pour l’équipe toujours très curieuse/anxieuse d’aller à la rencontre des publics les plus différents. Peu d’invités à Namur, mais des spectateurs payants appâtés par le buzz… mais pas forcément acquis d’avance à la cause du film.
Valérie Cornélis (à gauche) et sa copine Stéphanie Hugé responsable de Wallimage-Coproductions
Sylvain Goldberg et Patrick Ridremont pendant les pubs. Ils attendent de rejoindre la scène. Et ils sont très tendus
Résultat ? Mitigé! ….Mais non, on plaisante.
C’est une nouvelle standing ovation qui a ponctué la projection et des applaudissements nourris qui ont continué longtemps après que les comédiens aient rejoint la scène (une vidéo de ce moment fort émouvant circule sur le net). On a même entendu des tas de « Bravo » hurlés à la cantonade.
De gauche à droite : Jean-Claude Dubiez, Pauline Burlet, Denis MPunga, Jean-Luc Couchard, Virginie Efira, Patrick Ridremont et le producteur/compositeur Sylvain Goldberg. (Olivier Leborgne rejoidnra l’équipe à la fin de la projection)
Et maintenant la certitude que, oui, tous les publics, cinéphiles et cinéphages, jeunes et vieux, fans de séries B ou de films plus académiques, sont prêts à recevoir ce film et à lui faire la fête… Encore faut-il que les spectateurs se ruent dans les salles dès mercredi pour la sortie nationale de cette perle.
Si Dead Man Talking démarre bien, tous les espoirs sont permis : l’enthousiasme des témoins de la première heure appâtera les autres et cette perle atypique deviendra le grand succès populaire qu’elle mérite d’être.
On croise donc les doigts pour l’équipe et… pour le cinéma belge francophone en général. Un gros succès commercial de Dead Man Talking en salles pourrait radicalement changer son visage et sa perception. Pour longtemps ! L’air de rien, l’opportunité est presque historique. Et c’est à vous de décider…
[Reportage photo P.P.]