Stéphane De Groodt sur tous les fronts.

La vie est faite de conjonctures hautes et basses. Dans chacun des cas, il convient de gérer adroitement la situation pour surfer sur la vague ou remonter à la surface. La carrière de Stéphane De Groodt est indiscutablement au beau fixe. On le voit au ciné, on l’entend à la radio, on le déguste à la télé. Et tout cela en France, preuve que la fascination de nos voisins pour les talents belges n’est pas éteinte. Il suffisait juste qu’il mette la main sur une personnalité hors norme. C’est fait.

 

Les billets qu’il signe chaque jour sur Canal Plus valent à Stéphane une légitime renommée de jongleurs hors pair. Un exercice qu’il pratique avec les mots. Et un art consommé qui consiste à constamment donner l’impression que c’est la première fois qu’on entend les carambolages et les juxtapositions qu’il nous propose. Très fort. Le format de sa séquence, court et punchy, lui permet d’être relayé sur les réseaux sociaux et de « faire le buzz », comme on dit. On sait très bien qu’aujourd’hui, c’est le meilleur moyen de consolider une réputation. Demandez à Psy ce qu’il en pense.

 

 

Si vous ne connaissez pas ces apparitions hilarantes, regardez donc quelques exemples : sa « rencontre » avec David Beckham ICI et son désormais classique billet consacré à l’anniversaire de Bernard Tapie ICI : ça démarre lentement et ça se termine en feu d’artifice, irrésistible.  Oui, son Retour vers le Futur dans le Supplément de Canal animé par Maïtena Biraben est devenu un des musts de Canal Plus. Ce qui n’est pas un mince exploit quand on connaît le nombre de snipers talentueux qui y sévissent.

 

 

Comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, Stéphane excelle également à nous offrir des billets tout aussi désopilants sur RTL France  dans A la Bonne Heure, l’émission radio de Stéphane Bern : écoutez et zieutez ICI son intervention lors du passage dans le studio de Gérard Lanvin. Un exemple parmi d’autres…

 

Tout cela n’empêche pas l’humoriste de s’amuser aussi sur le grand écran. Très bientôt, on le verra dans Chez nous c’est trois, une comédie de Claude Duty qui parle de cinéma (photo de Ouest-France). Le film ne risque pas de passer inaperçu puisque Stéphane y partage l’affiche avec notre compatriote Marie Kremer, Guillaume Gouix et une certaine Noémie Lvovski qui est devenue la coqueluche de la critique française avec Camille Redouble qu’elle a réalisé et dans lequel elle joue le rôle principal.  Stéphane y incarne Gabriel le grand amour de jeunesse de l’héroïne qu’elle n’a pas revu depuis vingt ans et qu’elle va croiser à l’occasion d’une tournée d’été pendant laquelle elle présente son dernier film dans des ciné-clubs régionaux.

 

Comme la vie est faite de conjonctures, elle est aussi faite de rencontres : Stéphane participe aussi à l’aventure Supercondriaque, la comédie de Dany Boon, actuellement en tournage en Belgique et coproduite ici par Artemis. Il y joue l’avocat du héros angoissé. Un personnage bien nécessaire quand on sait les ennuis que le Chtis empiles comme des Legos. Mais chut, nous ne pouvons pas encore en dire trop (vous pouvez quand même lire l’article que nous avons déjà consacré au film).

 

 

Il s’agit d’un rôle moins conséquent que celui de Chez nous c’est trois mais qui aura des conséquences capitales sur la suite de la carrière de Stéphane puisque que Dany Boon… va produire le nouveau court métrage réalisé par Stéphane De Groodt : Palais de Justesse se tournera en avril. Info confirmée par l’intéressé, très heureux comme vous pouvez l’imaginer.

 

Cet été, on croisera encore Stéphane sur le plateau de Jacques a vu, le premier long métrage de Xavier Diskeuve dont nous vous reparlerons abondamment, c’est promis.

 

Belle actualité, belle conjoncture. Et une morale encourageante : le talent passe rarement inaperçu.  Vivement la suite !

 

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