Vous croyiez être quittes Cannes? Oublier la Croisette, les starlettes, le strass et les paillettes?
Mais pas du tout.
Car, si nous avons parlé d’Hors les Murs, A Perdre la Raison, de Rouille et d’Os et autre La Tête la Première, nous n’avons pas encore évoqué le passage sur a Croisette de… Marbie. Vous vous souvenez de la pulpeuse blonde bien décidée à se frayer un chemin jusqu’au firmament du 7e Art que nous avions rencontrée l’été dernier? Des paparazzis l’ont localisée du côté du Palais des Festivals. Où elle a même arpenté le tapis rouge. Sans blague ! Nous pouvons le prouver puisque nous avons reçu les photos l
Pour cette exceptionnelle occasion, notre blonde préférée était fort bien entourée: n’est-ce pas Sean Connery qui l’accompagne? Et derrière eux, Brad Pitt, Christophe Willems, et Hugh Laurie? Mais bon, on n’est plus surpris de rien avec ce club des peurs de rien : Johnny est quand même dans le sillage de Marbie depuis les tout débuts de l’aventure.
Filmée sous le soleil…. mais en plein automne, la scène étonne évidemment. Même les Cannois qui en ont pourtant vu d’autres esquissent une moue perplexe lorsqu’ils aperçoivent sur les marches ce joyeux cortège bariolé. Alors quand Nice Matin consacre un article au tournage, c’est le fameux décalage belge qui est mis en avant. Et tant mieux si nos voisins pensent que nous sommes givrés : il n’y a rien de mal à cela…
Cette cocasse excursion dans le Midi est l’occasion de rappeler plusieurs choses fondamentales : oui, Marbie Star continue et ne s’arrêtera qu’une fois devant vos yeux, sur tous les écrans.
Le tournage s’est terminé en janvier et vous pouvez même déjà découvrir ici quelques extraits du making of.
Mais tout le travail de postproduction, lui, commence à peine et vous pouvez encore devenir coproducteur du projet via le site du film.
Comme vous le savez peut-être déjà, mais il n’est jamais inutile de rappeler cette sorte de choses : la production de Marbie Star est basée sur le thème du film : la « solidarité ». Comme ces enragés ont le sens du détail et de la métaphore qui (ré)chauffent les neurones, ils ont pensé leur financement en terme de Monopoly virtuel. Avec une promesse qui n’est pas une garantie, mais qui n’est pas un mensonge non plus : si vous décidez d’investir à « Couillu les 2 Églises », les risques de bénéfices sont nettement supérieurs aux intérêts bancaires actuels et les chances de sortir gagnants sont largement supérieures à la Loterie Nationale.
Il faut dire qu’avec ces deux points de comparaison, il est peu probable de se tromper…
Comme tout bon adepte du jeu phare des petits capitalistes en herbe (qui ne le deviennent pas tous lorsqu’ils grandissent, loin de là), vous pouvez acheter un terrain, une maison, un monument, un commerce… et si jamais votre fantasme est d’être chef de gare, curé ou encore bourgmestre, vous pouvez le réaliser à Couillu les 2 Églises. Dans quelle rue? Vous avez le choix entre la rue Biloute, rue des trois Pelés, rue des deux tondus, ou l’impasse du Noirchat. Entre autres… Pour notre part, nous hésitons entre la rue James West et l’Avenue Emma Peel. Avec de telles références, il serait étonnant que le projet ne soit pas mené à bon port…
Car Couillu est le village où tous les rêves peuvent devenir réalité. Même les plus étranges, même les plus improbables. Comme de monter les marches du Palais des Festivals avec une foule de stars internationales. Possible? Ils l’ont fait !
Naturellement tout a un prix: un simple terrain coûte 125 euros. C’est la plus petite part disponible. Une bâtisse classique vaut 5 parts, un édifice communal, 20, etc. Jusqu’à l’hôtel de ville pour lequel vous devrez débourser 50 parts, soit 6250 euros. Mais bon, si on vise le statut ultime il est normal de sortir le portefeuille… C’est aussi comme ça dans la vraie vie.
On précise qu’à l’inverse des rues de Couillu, ces euros, ne sont pas virtuels. Ils feront de vous des producteurs de cinéma et vous donneront droit à un return proportionnel à votre investissement. Actuellement, la participation citoyenne a rapporté 327.500 euros à la production. Et ce n’est pas fini. Heureusement d’ailleurs, car la postproduction du film, ça coûte beaucoup d’argent.
Le cinéma, c’est pas pour rigoler. Quoique…
[les photos disponibles sur la page Facebook de Marbie sont signées Ariane Steenweghen, Antonin Suppes et Jean Meurice]