Hors Les Murs
Rock’n’roll addiction

Hors Les Murs est le film vedette de notre grand écran ce mois-ci. Jusqu’au 21 décembre, dans toutes les salles numériques francophones, près d’un million de spectateurs pourront découvrir les toutes premières images du tout premier long métrage d’un futur grand : David Lambert.

 

Connu jusqu’ici pour son expertise scénaristique, David, après un premier court métrage foudroyant (on reparle bientôt de Vivre Encore un peu), tourne actuellement son premier long. Une histoire d’amour. Homosexuelle certes, mais qui va bien au-delà de ce genre de considération, finalement futile.

 

 

Face à face Ilir, bassiste dans un groupe rock. Albanais et homosexuel. Un mélange pas simple à assumer, comme le souligne fort justement Guillaume Gouix dans le Grand Écran que vous pouvez bien sûr visionner en ligne (c’est ici) et Paulo, un jeune rêveur qui tombe sous le charme brut du musicien.

 

Lorsque nous sommes allés sur le plateau, à Bruxelles, l’équipe était rassemblée dans et autour de la Péniche Fulmar 1913, amarrée le long du Canal, face à Tour et Taxis.  À l’intérieur de la coque, un concert du groupe Valleys : du rock indie tendance bruitiste, mené par une voix féminine, à propos duquel Pitchfork, LE site de référence (un peu le Cinevox de la scène musicale branchée  😉 écrivit : « Haze pop outfit Valleys’ « Ordinary Dream » unfolds more like a film with a volcanic climax mid-way through.  »

Volcanique, oui, il y a de cela.

 

 

C’est la scène 25 du film qu’on tourne cet après-midi-là. Une scène qui a sa place dans la première partie de l’histoire, celle de la passion naissante. Malgré cela, au menu : de la fureur et du bruit; des larsens, des riffs et des lignes de basse alambiquées que Guillaume pas vraiment rocker dans la vraie vie tente de reproduire le mieux possible.  Beaucoup de rigueur également dans le chef des musiciens et de l’équipe technique où on retrouve à nouveau une Caroline Tambour, première assistante au four et au moulin, comme dans Mobil Home donc, qui permet ici aussi au réalisateur de se consacrer sur l’essentiel. Et David ne s’en prive pas…

 

 

Décontracté, mais concentré, doux et attentif, précis surtout. Rien, ne lui échappe: les cadres, les regards, l’ambiance… Il a l’œil à tout. Et tous l’écoutent.

 

 

En attendant de découvrir dans les semaines à venir toutes les interviews des acteurs, des producteurs et du metteur en scène, voici en exclusivité quelques-unes des photos que Marianne Grimont a réalisées ce jour-là.

 

Silence s’il vous plaît… Moteur dans cinq secondes!

 

 

 

 

 

 

 

 

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