Comme l’an dernier, à partir du 31 décembre et pendant tout le mois de janvier, Cinevox donne la parole à de nombreuses personnalités qui font le cinéma belge : acteurs, cinéastes, producteurs, techniciens…
Nous leur avons demandé ce qui avait marqué leur vie professionnelle en 2013, ce qui a éventuellement changé pour elles et, aussi, comment elles envisageaient l’année qui s’annonce, quels étaient leurs projets et leurs espoirs…
Chacun est libre du format de sa réponse: de cinq lignes à quatre pages, comme pour Delphine Lehericey que, du coup, nous avons décidé de proposer dans le cadre de la rubrique ‘Carte Blanche’. Son texte, drôle et pertinent, mais diablement interpellant parle d’elle, mais aussi de tout le cinéma belge francophone. Et vous pouvez le lire ICI.
Certains ont dû décliner l’invitation, happés par des projets imminents, d’autres sont actuellement injoignables, absents du net par choix ou manque de temps. Mais pendant les semaines à venir, à partir de ce mardi, nous publierons les témoignages enthousiastes, critiques ou légers, pleins d’espoirs ou désabusés, de grands témoins de notre 7e art.
Au-delà des trajectoires et des avis individuels, l’observateur attentif pourra y composer une photographie globale de l’état de santé de notre cinéma, plus que jamais peut-être, à la croisée des chemins. La réforme très contestée du statut des artistes et la toute récente attaque gouvernementale contre le système du tax-shelter nous le rappellent, s’il en était besoin.
Ces textes nous touchent, car ils démontrent aussi l’attachement de nombreuses personnalités pour Cinevox et ses lecteurs de plus en plus nombreux et passionnés, des fidèles, considérés aujourd’hui comme une communauté unique qui se consolide au fil des mois. Une communauté née dans le sillage du projet que nous portons depuis deux ans et demi déjà et qui n’avait existé puisque personne n’avait essayé auparavant de fédérer les enthousiasmes que le grand public pouvait nourrir à l’égard du cinéma belge.
Ces témoignages émanant directement des artistes qui vous (et nous) sont chers contribuent à développer la respectueuse intimité qui se tisse entre elles et leur public dans un cadre géographique restreint qui favorise évidemment la connivence. D’autant que notre pays est reconnu par tous les professionnels qui y travaillent comme un modèle de convivialité.
Au-delà du temps qu’ils ont consacré à notre requête, nous remercions donc tous ceux qui ont participé à cette série 2013/2014 pour contribuer à ce rapprochement qui, nous en sommes persuadés, est une des clefs qui permettra à notre cinéma belge de nouer avec le grand public d’ici des liens plus étroits et solides dans le futur.
Et c’est là tout ce que nous désirons…