Il y a eu, entre autre, des remakes en « live action » (Avec des acteurs en chair et en os.) des dessins-animés La Belle et la Bête, Le Roi Lion, Cendrillon, Mulan, ou encore Aladdin, Sont annoncés Les Aristochats, Vaiana, Blanche Neige ou La Petite Sirène, qui sort au cinéma ce 24 mai ! Mais pourquoi les studios Disney produisent-ils autant de remakes ? 4 pistes de réponse…
Money, money, mais pas uniquement…
« Expliquer uniquement cette décision en disant que Disney fait cela uniquement pour s’enrichir est réducteur », disait Laurent Armand-Zuniga de « Chronique Disney », site spécialisé dans l’actu Disney, au journal français « Le Parisien ». « Évidemment qu’en tant que major du cinéma américain, elle cherche à faire le plus de recettes possible. Comme toutes les autres compagnies, finalement. »
Remis au goût du jour mais nostalgiques à la fois…
« Avec le fantasme actuel du « c’était mieux avant », les gens ne veulent plus sortir de leur zone de confort et ça, Disney l’a compris. Ces films permettent aux parents de faire découvrir à leurs enfants des films de leur propre enfance », confirme le même Laurent Armand-Zuniga. La recette est éprouvée: des acteurs établis (Johnny Depp dans Alice au Pays des Merveilles, ou Dwayne Johnson pressenti dans le « nouveau » Vaiana, et qui tenait déjà une voix dans le dessin-animé original…) ou des comédiens très prometteurs (Haille Bailey dans Little Mermaid, qui sort ce 24 mai; Rachel Zegler qui sera la nouvelle Blanche Neige dans le film annoncé pour l’an prochain.), une histoire universelle et des personnages qui ne vieillissent pas.
Des films qui parlent à tous…
Avec Disney, on est donc en terrain assez connu. Et il s’agit maintenant de produire des films dans lesquels tant les parents (voire les grands—parents) se retrouveront autant que leurs (petits) enfants. « Disney connaît très bien les films de son catalogue et les a déjà déclinés sur tous les aspects. Quand ils se lancent, c’est avec une stratégie très efficace. Même s’il y a des critiques sceptiques, ça ne suffit pas » , dit, toujours dans « Le Parisien », Eric Marti, General Manager de la division française de « Comscore Movies », cabinet de mesure et d’analyse du box-office. « Avec ces films, les studios Disney partent d’une histoire, d’une marque extrêmement connue, qui a eu plusieurs carrières: au cinéma, en vidéo, en livre, en parc d’attractions… Les films originaux ont tous récolté 8 à 18 millions d’entrées au box-office, en cumulé. Ils ont déjà la confiance du public. » Bref, si les enjeux sont élevés, le succès des dessins-animés a solidement balisé le terrain.
On fait quand-même du neuf, même avec du vieux…
Après, même si Disney se repose sur des bases solides, cela n’empêche pas les studios de produire des films reliftés au niveau de leur esthétique, par exemple. A ce titre, on pointera Cendrillon ou La Belle et la Bête et leurs riches décors revisités. « Les producteurs sont intelligents, car ils ne font pas tout à fait la même chose », continue Eric Marti. « On sait qu’on aura l’histoire qu’on attend, mais que ça ne sera pas tout à fait pareil. »
Les fans de La Petite Sirène sont prévenus…