1e Festival International du Film de Bruxelles (FIFB) : la compétition belge

Dans le cadre du FIFB, une compétition belge sera organisée le mercredi 18 novembre.
Elle sera réservée aux courts métrages

 

Il existe depuis toujours une tradition exceptionnelle de courts métrages dans la production cinématographique belge.

Encore aujourd’hui, ce format reste un moyen d’expression cher à de nombreux réalisateurs belges qui osent tout et ne se fixent aucune limite.

 

À ce titre, la compétition des courts métrages belges du FIFB met non seulement à l’honneur les cinéastes venus de Belgique, mais également un jury belge constitué spécialement pour l’occasion.

 

Les projections des films de la compétition Cinéma belge auront lieu mercredi 18 novembre au Cinéma Galeries (salle 1) de 13h à 17h30.

 


Who’s in the fridge

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de Philippe Lamensch

(15’15) / Comédie / Langue : Français

Cindy est autorisée à quitter le Women’s Mental Ostopital pour passer le week-end à la maison avec son mari, Alex. Mais est-elle guérie ? Dans la tête de Cindy, ils sont toujours là, partout, dans la cuisine, à l’espionner, à la filmer. Il y en a même dans le freezer…


Chaos

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de Sébastien Petit

(19’30) / Drame / Langue : Anglais / Sous-titres : Français, Néerlandais

Une voiture roule sur une autoroute perdue au milieu de nulle part. A son bord, un homme écoute la radio pour rester éveillé quand tout se coupe : la radio, le moteur de la voiture, l’éclairage, son GSM, sa montre. Bloqué sur l’autoroute, l’homme orphelin de toute technologie se retrouve seul face à sa vulnérabilité.

 


La Graine

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de Barney Frydman

(20’43) Drame/ Langue : Français / Sous-titres : Anglais

Un soir, Steve et Karim, deux petits délinquants de 17 ans, commettent l’erreur de trop en causant accidentellement la mort d’une femme. Suite à cet événement tragique, ils vont devoir faire un choix éthique.

 


Ineffaçable

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de Grégory Lecocq

(23’06) / Drame / Langue : Français

Pendant sa convalescence, Manu, 20 ans, s’enfuit de l’hôpital psychiatrique pour se reconnecter avec sa passion dévorante : le graffiti. Mais très vite Manu prend conscience que son enfermement intérieur ne possède ni portes, ni barreaux.


Les amoureuses

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de Catherine Cosme

(27’) / Drame / Langue : Français

Le quotidien de Sara, de sa petite sœur Mouche et de leur mère se voit chamboulé lorsque le jeune Lilian vient effectuer un remplacement en fin de saison dans le camping-piscine où elles habitent toute l’année. Sous le poids du désir que provoque cette rencontre, la rivalité s’installe pour la première fois chez les trois femmes.

 

Ces films seront visionnés par un jury très sympa composé de

 

 

STÉPHANE BISSOT, COMÉDIENNE – PRÉSIDENTE DU JURY

Actrice née en Belgique, Stéphane Bissot se partage entre le plat pays et la France. Sa palette de jeu est très large, elle passe aisément de la comédie au drame, d’un univers fantastique au cinéma réaliste, d’un film grand public au cinéma d’auteur.  Elle a été l’héroïne de la série télévisée Melting Pot Café.

Au cinéma, elle joue sous la direction de Joachim Lafosse (A perdre la raison, Les Chevaliers blancs), Fabrice du Welz (Alleluia), des frères Dardenne (L’enfant), mais aussi de Julie Lopez Curval (Le Beau Monde), Nicolas Cuche (La chance de ma vie, Prêt à tout) et Nicolas Bary (Les enfants de Timpelbach). Elle sera à l’affiche du prochain film de Julien Rambaldi, Le docteur de Kinshasa, et tournera prochainement avec Marc Fitoussi.

 

 

TOM AUDENEART, COMÉDIEN

Tom Audenaert, né en 1979 à Lokeren, est un comédien belge néerlandophone. Après une apparition dans La merditude des choses (2009) (De helaasheid der dingen) de Félix van Groeningen, Tom Audenaert a été révélé au public avec Hasta la vista (2011) de Geoffrey Enthoven, film pour lequel il a reçu le prix du Meilleur espoir à la 3e cérémonie des Ensors.

Depuis lors, le comédien a été à l’affiche de trois films : Halfweg (2014) pour lequel il retrouve le réalisateur Geoffrey Enthoven, Les Rayures du zèbre (2014) de Benoît Mariage avec Benoît Poelvoorde et Brabançonne (2014) de Vincent Bal. En 2015, il a joué dans Wat Mannen Willen (2015) de Filip Peeters, Le Tout Nouveau Testament (2015) de Jaco Van Dormael et dans L’Idéal (2016) de Frédéric Beigbeder, actuellement en cours de postproduction.

Parallèlement à sa carrière au cinéma, Tom Audenaert a multiplié les projets télévisés en Flandre : Aspe (2013), Connie & Clyde (2013), Zuidflank (2013), Marsman (2014), De Zonen van Van As (2014) ou encore Spitsbroers (2015).

 

 

SOUÂD BELHADDAD, JOURNALISTE ET ÉCRIVAINE

Journaliste-reporter et écrivaine, Souâd Belhaddad est diplômée de cinéma, sous l’enseignement de Serge Daney, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Elle a enseigné à l’Université Magistero de Florence, en Italie.
Parallèlement au grand reportage, elle a animé plusieurs rubriques culturelles en presse écrite et en radio. Elle a également mené de nombreuses interviews (R. Begnigni, E. Béart, G. Elmaleh, R. Zem, J. Lespert, J. Binoche,..).  Auteure de théâtre et metteuse en scène, Souâd Belhaddad a écrit et interprété un solo théâtral,

Beaucoup de choses à vous djire, sur  l’identité plurinationale et, cette année, elle a crée Sur ma colline? Rwanda mais avant ? Et puis après. En tant que reporter, elle a particulièrement travaillé sur les questions d’après conflit, et elle est auteure de divers ouvrages primés : Entre deux je, Algérienne ? Française ? Comment choisir… qui a reçu le prix de la littérature francophone Maghreb Méditerranée ;  SurVivantes, Rwanda dix ans après qui a reçu le prix Amadou Kourouma, le prix Vérité, le prix des lecteurs Armorice, ainsi qu’une nomination au prix Fémina ; Algérie, le prix de l’Oubli. Très investie dans la lutte contre les discriminations, Souâd Belhaddad a conçu un programme  scolaire en faveur de l’égalité des chances et elle a été désignée par le ministère de l’Education nationale Chevalière des Palmes académiques pour son engagement citoyen.

 

 

BABETIDA SADJO, COMÉDIENNE

Partie de Bafata, en Guinée Bissau sa terre natale, et après avoir vécu durant 4 ans au Vietnam ou elle découvre le théâtre, Babetida entre au Conservatoire Royal de Bruxelles. Son talent de comédienne se confirme : elle joue rapidement des rôles importants dans les théâtres reconnus (Martyrs, Varia, Parc, Public), notamment dans des pièces comme Le Masque du Dragon de Philippe Blasband,

L’Initiatrice de Pietro Pizzuti, Race de David Mamet et Doute de Patrick Shanley. Le cinéma lui ouvre rapidement ses portes avec une brochette de courts métrages : Einstein était un réfugié réalisé par Solange Cicurel et produit par Entre Chien et Loup, The Hidden Part réalisé par Monique Marnette et Caroline D’Hondt et produit par Man’s Film-Marion Hansel, ainsi que de nombreux autres réalisés par Francesco Luzemo. Ce dernier dit d’elle qu’elle est sa muse, ce qui semble se confirmer avec le tournage imminent de La Loi du déshonneur. Parallèlement, Babetida Sadjo s’est illustrée dans des rôles à la télévision et dans des longs métrages comme Ombline de Stéphane Cazes avec Mélanie Thierry.

Le 19 Septembre dernier, jour de son anniversaire, Babetida remporta l’Ensor (équivalent des « Magritte » en Flandre) du Meilleur second rôle dans Wasteland de Pieter Van Hees au côté de Jérémie Renier. On retrouvera Babetida Sadjo dans The Paradise Suite de Joost Van Ginkel, avec notamment Issaka Sawadogo, qui a été projeté en première mondiale au Festival du Film de Toronto, et tout récemment au Nederlands Film Festival à Utrecht. Ce film est présélectionné pour les Oscars dans la catégorie du Meilleur film étranger.

Talent à suivre, au premier plan de la caméra et certainement aussi pour sa plume, en force ou en fragilité, nul doute que la tornade Babetida vous fera vibrer encore par ses talents multiples!

 

 

DAVID MURGIA, COMÉDIEN

David Murgia est un comédien belge, né en 1988 à Verviers, et membre du Raoul collectif qu’il a fondé avec plusieurs amis. David Murgia s’est formé à l’ESACT (Ecole d’acteurs du Conservatoire de Liège) et il a joué dans plusieurs mises en scène de son frère, Fabrice Murgia (Jeux de lois (2007) et Le Chagrin des ogres (2009)).

En 2012, il connait le succès avec Le Signal du promeneur (2012) et il se fait remarquer à l’écran avec La Régate (2009) de Bernard Bellefroid. Par la suite, David Murgia n’a cessé de consolider sa carrière en apparaissant dans des films importants tels que Sœur sourire (2009) de Stijn Coninx, Bullhead (2010) de Michaël Roskam, Tango libre (2011) de Frédéric Fonteyne, La Tête la première (2011) d’Amélie Van Elmbt, pour lequel il a gagné le Magritte de l’Espoir masculin en 2013, Je suis supporter du standard (2012) de Riton Liebman et Je te survivrai (2013) de Sylvestre Sbyll. 

En 2014, on le retrouve dans les films de deux réalisateurs éminents : Geronimo (2014) de Tony Gatlif et Alleluia de Fabrice du Welz. En 2015, David Murgia poursuit son beau chemin en étant à l’affiche du nouveau film de Jaco Van Dormael, Le Tout Nouveau Testament (2015), ainsi que dans Les Premiers, les Derniers (2015) de Bouli Lanners.

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