C’est ce soir que débute la 10ème (!) édition de l’Offscreen Film Festival, qui ouvre avec un mets de choix: le très attendu et viscéral film de Julia Ducournau, Grave (dont on vous reparlera très vite). Le Festival, une fois encore, propose une sélection pointue de films anticonformistes, aux frontières des films de genre, et même de tous genres, entre inédits et pépites du placard.
Le Cinéma Novo est au coeur du Festival Offscreen, qui délocalise néanmoins quelques séances à la Cinematek, à Bozar et au RITCS. Pendant près de trois semaines, vous pourrez découvrir une soixantaine de films décalés, dérangeants, surprenants, interpellants, des classiques (comme Easy Rider, Hair ou Zabriskie Point), des films récents comme Grave donc en ouverture, ou encore La Region Salvaje de l’Espagnol Amat Escalante.
Il y aura du belge aussi. Attendez-vous à être surpris avec Rabid Grannies, une production Troma, excusez du peu, bien bien vintage d’Emmanuel Kervyn (1987), l’histoire de deux adorables vieilles dames qui virent cannibales. Hum, il y a comme quelque chose dans l’air avec le cannibalisme, non? Si vous avez le coeur bien accroché, n’hésitez pas à cliquer sur « play ». La preuve que le film est indispensable? Il a sa critique sur Nanarland.
Beaucoup moins vintage mais assurément passionnante, la séance Shortscreen a sélectionné 7 nouveaux courts métrages belges qui correspondent à l’esprit Offscreen : originaux, hors du commun, bizarres et surprenants, dont l’incontournable Ours Noir du duo Seron/ Fortunat-Rossi, ou encore Sparte de Noëmie Nicolas, avec notamment Sandrine Blancke. En présence des réalisateurs, le 22 mars prochain.
Impossible de détailler tout le programme, mais sachez qu’il y aura, en vrac, du cinéma d’action indonésien, des serial killers, un retour sur l’année 69, un hommage au réalisateur tchèque d’animation Jiri Barta et même une séance pour les kids, Cineketje!
Toutes les infos sur les horaires, la billetterie et la programmation sont disponibles sur le site du festival.