Projeté en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au tout récent Festival de Cannes, La Fée est une histoire d’amour loufoque et… féérique.
Ce troisième long métrage d’Abel, Gordon et leur pote Bruno Romy ne sortira sur tous nos écrans qu’à l’automne, mais il fera très bientôt l’ouverture…. de la Quinzaine des Réalisateurs importée de la Croisette et programmée au cinéma Arenberg à Bruxelles du 23 au 28 juin un évènement powered by BNP Paribas Fortis, lui aussi). Si vous désirez découvrir cette comédie en avant-première, filez droit à notre rubrique Concours, une question et des invitations duo vous y attendent.
Cette manifestation de prestige est donc l’occasion rêvée de revivre, dans la Galerie de la Reine, quelques grands moments de cinéphilie cannoise et d’euphorie 100% belge, puisque, outre La Fée qui ouvrira les festivités de sa mutine baguette magique, le film de clôture sera ici aussi Les Géants de Bouli Lanners.
Naturellement, projection nationale oblige, les équipes viendront elles-mêmes présenter leurs longs métrages et rencontrer les fans belges. On ne devrait pas s’ennuyer !
Hilarants à l’écran, perfectionnistes sur les plateaux, travailleurs impénitents, toujours à la recherche d’une faille dans leur travail, Abel et Gordon ont soigné leur nouveau plat gastronomique aux petits oignons. Ils ont longuement travaillé chaque scène, d’improvisation en écriture, de réécriture en amélioration, de répétition en répétition. Jusqu’à trouver la forme exacte, le rythme parfait, la mimique qui fait toute la différence.
Une fois le tournage terminé, ils ont aussi été les premiers à utiliser chez nous, en partenariat avec Dame Blanche Genval, une technique de pointe en matière de postproduction cinématographique (lire ici). Si le sujet vous passionne, sachez que nous lui avons consacré un article assez détaillé que vous pouvez dévorer dans notre section hi-tech.
Nous reviendrons souvent sur Abel et Gordon, car nous voudrions vraiment beaucoup que vous ne passiez pas à côté de leur merveilleux bébé qui ne ressemble à rien d’autre de ce qui s’écrit, se produit et se tourne aujourd’hui. Un cinéma qui a l’air simple,… mais qui ne l’est pas du tout : tout est pensé jusque dans les moindres détails, la spontanéité n’étant que l’illusion donnée par un travail de fourmi.
Mais malgré ce labeur de (très) longue haleine, La Fée comme Rumba avant elle, respire la fraîcheur, l’humour… et l’amour. Toujours.
Ce qui est inévitable comme ils le racontent très bien dans un de nos director’s cut.