Insidious: mode d’emploi !  

Alors que le nouveau volet de la saga sortira ce 5 juillet sous le nom d’Insidious: The Red Door, on vous synthétise ce qu’il faut retenir de la série pour profiter de ce nouveau film au maximum !

Combien de films compte la saga et quels sont leurs titres ?

Il y en a cinq ! Le premier Insidious remonte à 2011. Ont suivi le Chapitre 2 (2013), le Chapitre 3 (2015), La Dernière Clé (2018), et ce Red Door le 5 juillet, donc !

De quoi ça parle ?

Insidious est une série de films d’horreur. Les deux premiers films sont centrés sur un couple qui, après que leur fils soit mystérieusement entré dans un état comateux et soit devenu un vaisseau pour les fantômes, est continuellement hanté par les démons d’un royaume infernal, qui entendent prendre à la famille une chose pour le moins capitale: la vie, ni plus ni moins.

Le troisième film, de son côté, était un « prequel » racontant l’histoire du médium qui a aidé la famille d’une jeune fille qui appelait, elle aussi, les morts.

Quant à lui, le quatrième (The last key) volet suit directement le troisième et on y apprend que la « chasseuse » de fantômes qui aide la famille de la jeune fille, a aussi été victime d’un spectre dans ses jeunes années. Dans le jargon du cinéma, on parle d’une « origin story ».

Et ce cinquième épisode se place à la fin des chapitres 1 et 2 et reprend donc la saga là où elle s’était arrêtée.

Est-ce une saga rentable ?

Pour le moins, oui ! Puisque les quatre premiers épisodes ont rapporté un total de 542 millions de dollars pour un budget global de production estimé à 27 millions pour les quatre !

Pourquoi ça marche si bien ?

James Wan, qui a réalisé les deux premiers volets, et produit les trois suivants (donc aussi celui qui sort bientôt), résumait dans une interview: « L’exorciste date des années 70. Et je crois que le public est toujours friand de ce genre de films. Les films de fantômes et de maisons hantées marchent bien parce que le publique aime beaucoup ce genre d’histoires. Les films de sur les exorcismes également. Probablement par craintes religieuses, la peur de l’enfer, du diable, je suppose… C’est amusant, parce qu’en amont de la promotion de chaque chapitre, nous avons mené des études marketing avec des projections démos et nous avons constaté que les films de fantômes, de démons et autres possessions fonctionnaient très bien sur une audience de confession catholique. Pour le reste, on compare souvent Insidious à Poltergeist. Cela ne me dérange pas. Poltergeist est un de mes films préférés. Je pense savoir pourquoi les gens l’associent à ce que je fais. C’est le film le plus culte des maisons hantées avec la famille typique américaine moderne, qui est dans une banlieue pavillonnaire. Poltergeist était le premier film où ce n’était pas un manoir, château ou autre comme décor. Tout comme dans Insidious, c’est une maison banale, pas isolée au milieu de la forêt. On voit aussi le côté familial dans le film, la grand-mère, le fils… »