Cinevox (pour ceux qui ont raté le début)

Un an. Déjà.

Cinevox est né le premier jour du Festival de Cannes 2011, le 11 mai pour être précis. Pour la force de l’image, le strass et les paillettes, nous calquerons notre calendrier sur celui des festivités cannoises. Cinevox vient donc de fêter sa première année d’existence. Avec la sensation de n’avoir pas dévié d’un iota de notre ligne originale (lire ici), mais d’avoir déjà développé le projet bien au-delà des espérances initiales.

Et ce n’est qu’un début, un tout petit début.

 

En douze mois, 380 articles ont été publiés. Plus d’un par jour. Tous centrés sur le cinéma belge, les acteurs, les réalisateurs, producteurs, techniciens… Que ceux qui pensent encore qu’il ne se passe rien dans nos contrées replongent dans nos archives, ils changeront vite d’avis. Ou qu’ils (re)visionnent pour le plaisir chacun de nos director’s cut. Il y en a plusieurs dizaines sur le site et près de cent qui attendent d’être diffusés.

 

 

 

Depuis nos débuts, nous vous avons présenté un résumé éclair de la cérémonie des Magritte et quatre films que vous avez, ensuite pu découvrir en salles : Les Géants, la Fée, Torpedo et Il était une fois une fois. Plus une foule de longs métrages qui sortiront dans les prochains mois : Dead Man Talking, Mobile Home, Hors les Murs, Tango Libre, Sous le Figuier et Le Monde nous appartient.

 

L’actualité étant très fournie, nous avons récemment décidé de doubler la posologie. Nous mettons désormais en exergue deux films dans chacune de nos capsules survitaminées. Une habitude que nous perpétuerons dans le futur avec Post Partum, Landes, Puppy Love, Je suis Supporter du Standard, My Friend Vijay, La Tendresse, Populaire, Une Chanson pour ma Mère… Entre autres. Ces projets ne vous disent encore rien, mais ils vous seront familiers dans quelques mois.

Car nous allons tout faire pour susciter chez vous une curiosité égale à la nôtre.

 

En un an, Cinevox a trouvé une place de choix dans le paysage belge, quelque part entre la production et la distribution, en amont du paysage médiatique traditionnel, très présent sur une durée inhabituellement longue, allant en gros du tournage d’un film à sa sortie en DVD. En passant par toutes les phases intermédiaires de sa vie la plus intime.

Nous n’avons rien inventé: les Français ou les Américains maîtrisent ce type de communication performante. Alors, pourquoi ne pas appliquer à notre cinéma ces recettes qui fonctionnent et qui servent les artistes?

 

Notre credo: une approche journalistique enthousiaste. Rien à voir avec du publi-rédactionnel ! Cinevox répond à des critères éditoriaux stricts, une vraie hiérarchisation de l’information et rien nulle part n’a jamais été écrit qui n’est pas le reflet de notre passion.

Le versant critique ne nous intéresse pas. Tous les médias belges la pratiquent et une autre voix (voie) est possible : un support multimédia qui amène l’information jusque dans les salles, jusqu’aux spectateurs. Sans juger a priori, en faisant le pari de l’intelligence du spectateur correctement informé. À charge pour chacun de se forger sa propre opinion. Parce que la bande-annonce l’aura alléché, ou qu’un reportage aura capté son attention, une interview, des photos, un extrait, un director’s cut… Parce qu’il aura compris que ce film s’adresse à lui, parle de lui, le concerne et a des chances de lui plaire, de le distraire, de l’émouvoir.

Et plus prosaïquement parce qu’il saura que ce film existe. Ce qui n’était pas toujours le cas avant…

En multipliant les approches, on augmente l’interaction de façon exponentielle. Forcément.

 

 

 

Notre premier objectif est donc de permettre à ces œuvres de se frayer un chemin jusqu’aux spectateurs dans un univers ultra-concurrentiel où, pour nos productions, ce sont les moyens qui manquent le plus; le talent, il est là !

Pour cela, nous laissons de côté une subjectivité qui n’intéresse pas grand monde pour nous concentrer sur les seuls axes qui importent: les qualités du film, sa portée, le travail des artistes…

De part et d’autre de la frontière linguistique puisque Cinevox est un projet national, avec deux rédactions autonomes, mais complémentaires. L’information circule entre nous et nous répercutons tout ce qui, dans l’actualité de l’autre région, peut passionner notre propre public.

 

 

Pour être performants, nous avons plusieurs atouts : outre ce site qui regorge de news, de photos et de vidéos, nous misons sur notre fameux Grand Écran diffusé dans toutes les salles numériques, une page Facebook hyperactive (rejoignez-la d’urgence!), un fil Twitter aussi (@cinevoxetvous).

Sans oublier les Cinevox Happenings qui attirent l’attention sur quelques longs métrages belges durant les BNP Paribas Fortis Film Days, avec des avant-premières très médiatisées.

« Osez le cinéma belge », comme le recommande la Fédération Wallonie-Bruxelles, un de nos parrains.

 

La deuxième année de Cinevox nous verra nouer de nouveaux partenariats, comme celui qui débute aujourd’hui avec Cinenews, renforcer nos liens avec des institutions comme le Festival du Film francophone de Namur, le Be Film festival ou les Magritte du Cinéma. Parce que, tous, nous allons dans la même direction, avec le même esprit. Un esprit positif, un esprit curieux, un esprit libre.

Et l’irrésistible envie de vous faire aimer le cinéma belge et tous ceux qui le font.

 

L’équipe de Cinevox.

 

 

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