Bientôt à l’agenda… [édition du 21septembre 2016]

Ils sont finis (ou presque), mais pas encore datés. Ils sortiront sans doute tous entre le mois de juillet 2016 et … fin 2017 😉

C’est un complément idéal (et indispensable) à notre agenda paru la semaine dernière (à lire ICI).

 

 

 

 

 

En 2011, Bavo Defurne a été remarqué avec Noordzee Texas, un premier long métrage qui reçut deux prix au Festival international du film de Montréal avant d’être sélectionné à Palm Strings.

Son nouveau projet coproduit par la Belgique (Frakas pour les francophones) et le Luxembourg, s’appelle Souvenir. Il conte la rencontre entre une chanteuse oubliée, qui a autrefois participé à l’Eurovision et un jeune boxeur qui va la convaincre de tenter un come-back.

Au-delà du sujet de cette comédie dramatique qui promet d’être à la fois baroque et touchante, c’est le casting qui étonne. Les deux protagonistes principaux sont incarnés par Isabelle Huppert et Kévin Azaïs tandis que Johan Leysen, Jan Hammenecker et Benjamin Boutboul apportent la touche belge

Une vraie curiosité.

 

 

 

Dans la lignée des documentaires, très engagés de son réalisateur, Insoumise de Jawad Rhalib parle de Laila, une informaticienne marocaine sans emploi. Elle quitte son pays pour un travail de saisonnière en Belgique.

La jeune femme atterrit dans la petite exploitation agricole familiale d’André, un cultivateur de pommes. Très vite, Laila déchante, lorsqu’elle comprend le système profondément injuste qui règle les contrats des saisonniers. Peu à peu, son sentiment de révolte contamine son entourage et l’exploitation d’André va en être bousculée.

Sofiia Manousha (7 rue de la Folie), Hande Kodja (Rosenn), Benjamin Ramon (être) et Benoit Van Dorslaer sont quatre des principaux comédiens de ce film militant qui pourrait surprendre.

La bande-annonce présentée en séance privée au FIFF nous avait mis l’eau à la bouche. On a découvert le film lors du Festival du film méditerranéen à Bruxelles le 10 décembre. Ca commence à faire long…

Présentation à lire ICI –  Premières images ICI

 

 

 

Le scénario de Mon Ange (ou Je te vois qui pourrait être son nouveau titre), nouveau long métrage d’Harry Cleven  a été coécrit par Thomas Gunzig, un homme qui a décidément le sens du pitch formidable : Mon Ange raconte en effet l’histoire d’un garçon invisible qui tombe amoureux d’une fillette aveugle.

À partir de ce préambule, les scénaristes ont tissé une histoire poétique et intrigante … : suite à la mystérieuse disparition de son compagnon, Louise, accablée par le chagrin, est internée dans un asile psychiatrique.

Dans le plus grand secret, elle met au monde un petit garçon qu’elle prénomme Mon Ange et qui est doté d’une incroyable singularité : il est invisible. Louise impose à Mon Ange de ne jamais se dévoiler au monde, trop impitoyable face à la différence.

Mais, un jour, Mon Ange fait la rencontre de Madeleine, une petite fille aveugle dont il tombe éperdument amoureux… « Grâce » à sa cécité, Mon Ange peut aimer Madeleine tout en préservant son secret. Au fil des ans, leur amour grandit, jusqu’au jour où Madeleine lui annonce une nouvelle qui va bouleverser leur vie : elle va retrouver la vue…
Le budget du film est très restreint, même si on retrouve derrière le projet deux cadors du cinéma belge: Jaco Van Dormael et Olivier Rausin, une nouvelle fois associés à la production. Comme pour Le Tout dernier Testament.

C’est d’ailleurs la fille de Jaco, elle-même, Juliette Van Dormael qui sera la chef opératrice du film. Ceux qui ont vu les courts métrages sur lesquels elle a opéré salivent déjà.

Une sortie est envisagée pour le début de l’année prochaine, probablement en février

 

 

Je suis resté dans les bois raconte l’histoire d’un artiste plasticien, Vincent Solheid en l’occurrence, qui, dans le cadre de la création de sa nouvelle expo vidéo, va reconstituer des moments de sa vie.

Il est entouré d’une petite équipe dont Erika, sa compagne et Michaël, un ami réalisateur, aidés par des amis, des connaissances ou de parfaits inconnus qui endosseront les rôles de ses parents, son premier amour, le curé de sa paroisse, …

Il se confronte à des situations vécues dans son passé, tantôt honteuses, tantôt cocasses et les réincarne avec une totale sincérité.

Tourné pour trois euros cinquante, Je suis resté dans les bois est un projet un peu dingue. C’est surtout l’oeuvre de trois amis: Vincent Solheid donc, Michael Bier, réalisateur, mais aussi un des casteurs belges les plus prisés, et Erika Sainte la comédienne belge dont tout le monde parle, celle qu’on s’arrache désormais et qui multiplie les rôles dans des longs métrages belges et étrangers.

Un film totalement atypique qu’on espère découvrir enfin dans les mois à venir.

 

 (photo de tournage – Kaos Films)
Une bibliothécaire canadienne qui habite le Grand Nord reçoit un jour une lettre de sa tante qui a 88 ans. C’est un appel au secours: la vieille dame va être placée dans une maison de retraite et ne veut pas y aller. Fiona, la Canadienne, saute alors dans le premier avion. Direction : Paris.

Mais rien ne se déroulera comme prévu: la tante n’est pas là, elle tombe dans la Seine, perd tout ce qu’elle a… Tout s’enchaîne, de mal en pis.
N’écoutant que son bon cœur opiniâtre, Fiona va néanmoins se mettre à la recherche de sa parente, épaulée par un SDF qui lui pourrit la vie.

Paris, pieds nus est donc l’histoire de trois personnes perdues à Paris comme le souligne assez explicitement le titre anglais du film: Lost in Paris. Mais définir ce film par son pitch est une approche à la fois classique… et forcément très incomplète.
Préciser qu’il est le quatrième long métrage d’Abel et Gordon, les clowns trublions, hilarants et poétiques, est une indication beaucoup plus intéressante, car de l’Iceberg, à la Fée en passant par Rumba, ces deux-là ont créé un univers qui ne ressemble à rien de connu dans le petit monde du 7e art.

Leur approche surréaliste, basée sur le travail des corps avant de s’appuyer sur les mots ou les rebondissements scénaristiques est formidablement originale… et terriblement rafraîchissante.

En France, le film sort à la fin de cette année. L’arrivée sur les écrans belges pourrait être synchrone.

 

 

Ana couche avec Hugo, Dalhia avec Graciano, Léo avec Louis et Arthur avec tout le monde. Entre fêtes et amours surgissent les remises en question, les désirs profonds et l’urgence de vivre.

Even lovers get the blues dresse le portrait amoureux et sexuel d’une jeunesse désabusée et passionnée.

« En matière d’amour et de sexualité », explique le réalisateur Laurent Micheli,  » j’observe actuellement un double phénomène : Manif pour tous, interdiction de l’avortement, question du genre, etc… sont quelques exemples qui attestent d’un retour à la censure, à une certaine haine décomplexée, à une recrudescence des extrémismes. Ces mouvances sont contrebalancées par une libéralisation totale de la morale, une surreprésentation de la sexualité, ou encore une marchandisation des liens sociaux, due notamment au progrès de la technologie et des moyens de communications.

Les liens se tissent et détissent, le « sacré » amoureux s’étiole, mais la liberté paraît toujours plus grande et sans limite. Face à ces deux tendances contradictoires, notre génération cherche sa route. Une génération qui se perd parfois et se retrouve en perpétuelle recherche d’idéaux et de repères.

J’ai souhaité parler d’amour et d’intimité, mettre en scène ma génération et ses questionnements. Les personnages principaux du film représentent chacun une sorte d’archétype contemporain, transposant avec lui une problématique actuelle, un questionnement précis : le deuil, le désir d’enfant opposé au besoin de liberté, et enfin, la réinvention des modèles amoureux. Plusieurs personnages centraux et différents afin d’obtenir une pluralité de regards et de peindre le monde dans sa diversité.  »

 

Produit par Stenola comme Tokyo Anyway, le film fera ses grands débuts au FIFF namurois début octobre

 

Sansgrande conviction, une infirmière devient tête de liste du Bloc, un parti populiste d’extrême droite, à des élections municipales…

Pour ce nouveau long métrage de Lucas Belvaux retrouve Emilie Dequenne, inoubliable héroïne de pas son genre, et accueille aussi André Dussollier et Guillaume Gouix (Mobilhome, Hors les murs)

En France, le film sort le 1er mars. Deux mois avant les élections…

 

 

 

Méprises, sera le premier long métrage 100% pro du plasticien belge Bernard Declercq. Il est adapté du roman Côté Jardin, d’Alain Monnier édité chez Climats.
On y suit Jacques, qui tombe amoureux de Françoise, une femme belle et énigmatique, totalement imprévisible. Mais Jacques est malheureusement malade et va devoir subir une opération délicate.
Une histoire d’amour mélodramatique ? Vous n’y êtes pas du tout. Cette entrée en matière n’est que le début d’une effrayante descente aux enfers, pavés pour l’occasion de fort mauvaises intentions.

Entièrement tourné et postproduit en Wallonie avec Fabrizio Rongione, Pascal Greggory Moana Ferré et Benjamin Ramon dans les rôles principaux, Méprises est produit par un tandem inédit : Nicolas George des films du carré et Jean-Luc Van Damme (Survive) qui a acheté les droits du roman il y a très longtemps.

Le film devrait sortir en 2017.

 

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