Ce qui a marqué ma vie professionnelle en 2013, les plus grands moments de ces 12 derniers mois ?
– L’IAD m’avait proposé d’encadrer un film de fin d’études et ce fut une belle rencontre avec un jeune réalisateur souriant et talentueux : Pablo Munoz Gomez : Welkom, son court métrage fait déjà parler de lui.
– Par contre, j’éprouve un grand malaise en songeant à la réforme actuelle du statut d’artiste. Elle risque de mettre un sérieux coup de frein à l’éclosion des nouveaux talents. Sans parler du reste…
– La finition de Dreamcatchers, un documentaire sur des catcheurs belges que j’ai réalisé avec Cédric Bourgeois. La première du film a eu lieu le 29 décembre au Bozar à l’occasion du Be Film Festival. Il y avait même une démonstration de catch après.
Enfin, le grand moment de cette année 2013 fut pour moi le tournage de la première partie de Je me tue à le dire. Il s’agit de mon premier long métrage, une comédie grinçante, tournée en noir et blanc qui raconte les mésaventures d’un comédien trentenaire (campé par mon vieux complice Jean-Jacques Rausin), persuadé d’avoir contracté le cancer du sein de sa mère (Myriam Boyer, époustouflante).
C’est bête à dire, mais quand j’ai vu la feuille de service n°1, ça m’a ému. Au passage, j’en profite pour remercier les producteurs (Novak prod et Tobina films), les comédiens, mon équipe fabuleuse, ma compagne (Julie Naas, qui monte tous mes films), la famille, les amis qui me soutiennent.
Ce que j’attends de l’année prochaine ? La suite du tournage de Je me tue à le dire.
Le planning a été scindé et le financement reste fragile. Si vous connaissez des mécènes cinéphiles ou l’adresse du père Noël, nous avons déjà des images qui pourraient les convaincre…
De très bonnes fêtes et de bons films à tous.
[Photo : Xavier Seron avec son ami Jean-Jacques Rausin à Cannes – Photo WBI]